Résumé

1 : après la pluie est l’histoire d’un groupe de voyageurs, dans le japon féodal, bloqué dans une petite auberge de campagne suite à une crue de rivière. Parmi eux se trouvent Ihei Misawa, un rônin, samouraï sans maître qui excelle dans l’art du combat, et sa femme Tayo, qui ne vit que pour l’amour de son mari. Après la pluie, Ihei decide d’affronter les maîtres d’armes des dojos de la région en échange d’argent et de nourriture. Pris sous la coupe du seigneur Shigeaki, il devient le maître d’arme de son fief, mais les rivalités sont nombreuses.
2 : disons que mai 68 représente pour nous un travail autour de 3 notions – le collectif, la théorie, l’engagement (je laisse pour l’instant de côté la notion d’utopie). Si les effets de la pensée soixante-huit se font encore sentir aujourd’hui, ces notions se trouvent néanmoins être retravaillées dans l’élaboration de certaines esthétiques et poétiques contemporaines. Le point de bascule se joue peut-être autour d’un certain rapport au politique – un rapport qui pense l’art, le politique, le juridique, le scientifique comme irrémédiablement liés, non parce que tous seraient le résultat d’une domination surplombante qui imposerait ses formes de manière irradiante, mais simplement parce que le réel ne se fabrique que par la traversée de toutes ces sphères. De là, l’étrange situation qui articule l’abandon d’un certain type de militantisme et d’engagement à un refus très marqué néanmoins d’une « relâche théorique » ou d’un art apolitique.

Bibliographie

 Jack Goody, La raison graphique, Éditions de Minuit, 1979.

 Bruno Latour et steve woolgar, La vie de laboratoire, La Découverte, (1979) 1988.

 Cornelius Cardew, The Great Learning.

 Colin Powell, Discours du 5 février 2003 à l’ONU.